top of page
Menu
Gros Plan sur l'héroïne

Voie d'administration :

Structure Moléculaire :

Formule chimique :

C21H23NO5

Mode d'action :

L'héroïne peut être fumée ou inhalée, lorsqu’elle est sous forme d'une poudre. Cependant, dans l'usage le plus courant est l'injection à l'aide d'une seringue. L'héroïne est dissoute dans l'eau, chauffée puis injectée.

 

L'héroïne injectée dans une veine (intraveineuse) produit ses effets après sept ou huit secondes. L'héroïne injectée dans un muscle (intramusculaire) ou sous la peau (sous-cutanée) produit ses effets après cinq minutes.

Certains neuromédiateurs de notre cerveau sont des substances similaires aux opiacés. Ce sont les opioïdes endogènes, l'endorphine, l'enképhaline et la dynorphine.

 

Ces molécules interviennent par exemple dans la transmission des réactions aux stimuli douloureux, la régulation des fonctions vitales comme la faim ou la soif, ainsi que dans le contrôle de l’humeur, de la réponse immunitaire...

 

Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont se fixer sur les mêmes récepteurs que nos opioïdes endogènes.

L’acide gamma aminobutyrique ou en abrégé GABA, est un neurotransmetteur qui sert de messager entre les différentes synapses utilisant ce neurotransmetteur. Son action est de ralentir le travail du cerveau. Il joue un rôle important chez l'adulte en empêchant l'excitation prolongée des neurones.

Le récepteur GABA est un récepteur-canal, c'est-à-dire que lorsque le GABA s'y fixe, il change légèrement de forme et permet ainsi à des ions de traverser son canal central. Celui-ci laisse surtout entrer dans le neurone des ions chlores chargés négativement ce qui a pour effet de diminuer l'excitabilité du neurone. C'est à cause de cette propriété du récepteur-canal au GABA qu'on qualifie le GABA de neurotransmetteur inhibiteur.

Le neurotransmetteur GABA= acide gamma aminobutyrique

Sans héroïne

Le message nerveux arrive dans l’interneurone. Les vésicules de GABA migrent vers la membrane. Il y a libération du neurotransmetteur GABA qui se fixe au récepteur GABA du neurone pré-synaptique dopaminergique. Le GABA a pour effet de diminuer l’activité neuronale en permettant aux ions chlore de pénétrer à l’intérieur du neurone post-synaptique. Le chlore, porteur d’une charge électrique négative, contribue à rendre le neurone moins excitable.

Le récepteur GABA qui est un récepteur canal, laisse passer les ions chlore chargés négativement qui se trouvaient dans la fente synaptique.

Les ions chlore permettent de ralentir le flux nerveux qui traverse le neurone pré-synaptique. Ils permettent de réguler le taux de dopamine qui doit être libéré dans la fente synaptique.

La dopamine libérée se fixe sur les récepteurs membranaires du neurone post_synaptique pour le stimuler. Il y a création et transmission d'un nouveau message nerveux entraîné

Avec héroïne

Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont se fixer sur les mêmes récepteurs que nos opioïdes endogènes.

 

La conséquence est que le l’interneurone libère beaucoup moins de neurotransmetteurs GABA dans la fente synaptique lors d’un influx nerveux.

Du coup, le récepteur GABA qui se trouve sur le neurone pré-synaptique dopaminergique reçoit donc aussi beaucoup moins de  neurotransmetteurs GABA.

 

La conséquence est que le récepteur canal laisse passer beaucoup moins d’ions chlore.

Le nombre insuffisant d’ions chlore ne permet pas de ralentir le flux nerveux qui traverse le neurone pré-synaptique.

 

Le taux de dopamine libéré dans la fente synaptique est donc en excès.

La dopamine libérée se fixe sur les récepteurs membranaires du neurone post_synaptique pour le stimuler. Comme il y a trop de dopamine, il y a création et transmission d'une cascade  de messages nerveux entraînés.

 

Cela a pour effet d’augmenter la sensation de plaisir.

Performances associées :

Les narcotiques sont des drogues de compétition, utilisées dans les sports douloureux tels que les sports de combat, pour calmer les douleurs.

Cas de dopage :

En juillet 2004, le Belge de l'équipe Lotto Domo Christophe Brandt, a été contrôlé positif à la méthadone - un produit de substitution à l'héroïne - au terme de la deuxième étape du Tour de France entre Charleroi et Namur.

Il a été exclu du Tour de France pour dopage.

Conséquences sur la santé :

Ils entraînent des effets nocifs : risques de dépression respiratoire, d'accoutumance et de dépendance physique, diminution de la concentration et de la capacité de coordination.

 

  • dépendance physique ou psychique : Cette dépendance peut apparaître quelle que soit la dose absorbée, dès la première voire la deuxième semaine d’utilisation. Des cas de dépendance peuvent même être observés pour des périodes plus courtes. Le syndrome de sevrage ou de dépendance physique et psychique donne des signes aussi variés que des céphalées, une asthénie, une irritabilité, une agitation, des nausées, des pertes de poids, des douleurs, des crampes musculaires, des tachycardies, une hyperthermie, voire également des déstructurations complètes pouvant conduire au suicide.

 

  • les autres effets indésirables :  Ils sont communs à toutes ces classes thérapeutiques selon les doses utilisées sous forme de constipation, nausées, confusions, vomissements, troubles cérébraux, rétention urinaire, dépression cardiorespiratoire.

 

  • diminution de la vigilance et de la coordination : Il s’agit d’une réaction sur le système nerveux central conduisant à la réalisation d’actes inhabituels.

 

  • choc cardiorespiratoire mortel.

bottom of page